Famille HPI : pourquoi le projet HiPoCAMP est-il né ?

Famille HPI : pourquoi le projet HiPoCAMP est-il né ?

HiPoCAMP enfant HPI Parcours

HiPoCAMP, c’est ma façon d’agir pour que mes enfants et tous ceux qui leur ressemblent déploient leurs ailes, libèrent leur potentiel, et vivent une vie qui les rendra heureux.

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Dans la famille HPI, je demande le père et la mère

Mon mari et moi, nous nous sommes rencontrés en classe préparatoire. Un coup de foudre. Notre lien était comme une évidence.

A l’époque évidemment, le haut potentiel intellectuel n’était pas un sujet à la mode. Aujourd’hui il est clair que nous en avions toutes les caractéristiques et que nous trouver était sans doute une évidence. Mais sur le moment, nous étions juste deux jeunes en classe prépa qui s’aimaient profondément.

Futur Papa HiPo ne bossait presque pas et décrochait la meilleure note en maths. Et moi, future Maman HiPo, je cartonnais facilement dans les matières littéraires (je m’accrochais beaucoup plus pour les maths !)

Embauchés tous les deux à la suite de notre stage de fin d’études alors qu’il n’y avait initialement pas de perspective de poste, nous avons tous les deux été identifiés comme haut potentiel et accompagnés comme tels. (cf l’article sur le haut potentiel en entreprise).

Pour moi ça s’est bien passé, j’ai trouvé un monde stimulant et dans lequel je pouvais exprimer ma différence. Pour futur Papa HiPo, cela a été beaucoup plus compliqué. Il a fini par démissionner et créer son entreprise avant de retrouver un équilibre.

Dans la famille HPI, je demande le fils

10 ans après notre rencontre, HiPo1 est né. Un bébé extra, mais extrême dans les pleurs. Il grandit très vite et très bien. Tout le monde nous dit qu’il est très éveillé. Mes parents (instituteurs) nous parlent de précocité. Nous nous intéressons au sujet.

A 4 ans, nous avons la chance incroyable de rencontrer Ariel Ada dans son cabinet à Paris. Notre fils est testé : il est HPI, précoce, zèbre… Et on se renseigne un peu plus.

Et c’est à ce moment que ce haut potentiel nous renvoie au nôtre. En découvrant notre fils, nous nous découvrons nous-mêmes. 

A 4 ans, en Moyenne Section, HiPo1 commence à lire. Il apprend tout seul.

En Grande Section, il lit couramment. En CP nous démarrons la saga Harry Potter. Jamais plus HiPo1 ne lâchera les livres. Il les dévore, et entreprend de lire suffisamment de livres pour construire une tour du sol au plafond de sa chambre.

Le saut de classe a été envisagé en fin de CP mais il a besoin de maîtriser son univers, d’être le premier de sa classe, de rester avec ses copains… nous décidons de le maintenir dans sa classe.

HiPo1 est en CM2 maintenant. Il est scolaire, motivé par les bonnes notes. Il ne fournit pas beaucoup d’effort et tout est très simple, mais il est heureux et équilibré.

HiPo1 est fan d’histoire et de sciences mais le programme est trop restreint, on y apprend trop peu de choses, c’est trop lent, il aimerait aller plus vite. C’est très frustrant pour lui, il pose plein de questions et obtient trop peu de réponses. Le reste n’est qu’une incessante répétition. La différenciation est limitée… Nous nous demandons jusque quand tout ça va tenir.

Dans la famille HPI, je demande la fille

HiPo2 est arrivée 5 ans après HiPo1. Un bébé sage, calme, petite dormeuse qui a arrêté très tôt les siestes mais a toujours fait de très bonnes nuits.

Nous avons tout de suite perçu sa précocité. Dès la maternité et cette première nuit passée les yeux dans les yeux avec cette petite fille qui scrutait déjà tout.

Des phrases complète à 1 an, des questions sur la mort à 2 ans, une lecture dès la petite section… pour HiPo2, pas de doute.

Son entrée en petite section pose problème. Elle ne se fait pas d’amis, elle s’occupe des plus petits, ne fait plus la sieste, elle perd de sa joie de vivre… la maîtresse entend nos alertes et organise une petite semaine de test pour mieux comprendre ses capacités. A la fin de la semaine, elle nous réunit pour nous confirmer que le décalage est trop grand et qu’HiPo2 va passer une semaine en Moyenne Section pour voir comment cela se passe.

Premier jour de la semaine de test, HiPo2 est dans le couloir avec moi et me dit avant de rentrer dans la classe « Ne t’inquiète pas maman, ça va aller ».

Une semaine super se passe, nous retrouvons une petite fille épanouie. Fin de la semaine, début du confinement de mars 2020. Je laisse mes coordonnées à la nouvelle maîtresse et une lettre pour le directeur et les 2 maîtresses pour m’assurer que dans ce tourbillon on n’oublie pas HiPo2… la Moyenne section se déroule à la maison, entre les deux télétravaux de papa et maman HiPo.

Le passage en Grande section est validé! Tant mieux. HiPo2 lit couramment désormais. Rassurée que « Grande section » ne veuille pas dire « être dans une classe de géants », HiPo2 passe une super année et se fait quelques copines, même si elle préfère toujours jouer aux jeux qui sont dans sa tête à la récréation.

Cette année-là elle me dicte son premier livre dont le héros est son ami imaginaire : un super héros de Neptune qui s’appelle Rass.

Mais voilà, HiPo2 a un niveau de CE1 en fin de grande section et ne peut pas encore sauter une classe… On rencontre le directeur pour lui demander de la suivre, de la mettre dans une classe où la maîtresse saura gérer sa particularité. On croise les doigts…

HiPo2 est une enfant joyeuse et incroyablement solaire. Mais HiPo2 est aussi hypersensible et s’endort très souvent le soir en demandant qu’on lui raconte tout ce qu’elle a encore à faire dans sa vie avant de mourir, parce que tous les soirs, elle pense à ses arrière grands parents décédés, et leur a trouvé une place dans les étoiles projetée sur son plafond.

HiPoCAMP : devenir une partie de la solution

C’est parce que je suis persuadée que ces enfants ont un rôle à jouer pour demain grâce à un don exceptionnel qui ne leur a pas été confié en vain.

C’est parce que j’ai mené une scolarité parfaite mais sans savoir vers où me diriger pour trouver ma voie.

C’est parce que papa HiPo n’a jamais eu à fournir d’effort et regrette aujourd’hui de ne pas avoir su quel potentiel il avait entre les mains.

C’est pour le fils de cet ami qui s’est effondré en prépa après avoir eu son bac mention TB sans jamais avoir travaillé.

C’est pour ma petite nièce qui s’ennuie profondément au collège.

C’est pour ce jeune qui a intégré Les Mines et a choisi de tout plaquer au bout de 15 jours en s’engageant dans l’armée, devenant 15 ans plus tard chef d’orchestre à Londres car il avait toujours aimé la musique.

C’est pour tous ces enfants que je ne connais pas et qui ne trouvent pas leur voie, gâchent leur immense potentiel et sont malheureux.

Et aussi pour tous ceux pour qui ça se passe très bien !

C’est pour tous ces enfants que j’ai voulu créer HiPoCAMP : un campus connecté dédié aux enfants et adolescents HPI.

Pensé spécialement pour eux, il leur permettra d’être eux-mêmes, d’explorer et nourrir leur potentiel, trouver leur passion, dépasser leurs limites, fournir de l’effort, retrouver de la motivation, échanger entre enfants et adolescents précoces et ainsi se donner toutes les chances de bien vivre leurs années d’école et de trouver leur voie pour la suite.

Parce que je ne veux pas rester spectatrice d’un problème et que je veux être une partie de la solution.

HiPoCAMP, c’est ma façon d’agir pour que mes enfants et tous ceux qui leur ressemblent déploient leurs ailes, libèrent leur potentiel, et vivent une vie qui les rendra heureux.

Vous avez une famille HPI (ou pas !) ? Vous aussi vous voulez agir pour être une partie de la solution ? Vous voulez rejoindre l’aventure HiPoCAMP et participer à la création de ce lieu dédié aux enfants et adolescents HPI. C’est par ici !

Mylène, fondatrice d’HiPoCAMP

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