Toi qu’on dit surdoué : résumé de l’éditeur

« Aucun livre n’a été écrit et pensé pour l’enfant surdoué lui-même, accessible et facile à lire. Partant du constat que la parole libère et soulage l’enfant, qu’il est essentiel pour lui de savoir que son intelligence est formidable mais difficile à vivre au quotidien, cet ouvrage répond à un besoin : parler à l’enfant, l’informer et l’aider à comprendre qui il est, ce qu’il ressent. L’aider à vivre avec sa différence et l’accepter comme une chance. Pour qu’il se réconcilie avec lui-même et les autres. »

Le résumé d’HiPoCAMP

Un livre qui s’adresse véritablement à l’enfant et adolescent HPI. Dès la première page, il s’adresse directement à lui/elle : « Tu as rencontré un psychologue, tu as passé un test,… » Il y trouvera dans ces pages des explications simples de ce qu’est la précocité intellectuelle (encore appelée douance ou haut potentiel intellectuel) et de ce qui fait de lui un enfant ou adolescent « à part ». 

La première partie du livre pose le cadre de grandes notions concernant la précocité intellectuelle : C’est quoi être surdoué – Le test de QI – Le langage – La mémoire – L’hérédité.

Le deuxième chapitre se concentre sur les différences des ces enfants singuliers (fragilité, impatience, besoin de sens, refus de l’autorité, hypersensibilité, décalage, la relation aux autres, leur rapport à l’école, leur manque d’attention, …)

La dernière partie du livre se risque à donner des recettes « pour aller mieux » : vivre avec sa différence, être fier de soi, comment se faire des copains…

Toi qu’on dit surdoué : l’avis d’HiPoCAMP

Un livre vraiment adapté aux jeunes HPI qui décrypte leur fonctionnement atypique avec des mots simples mais non infantilisants.

Cependant, attention !

Nous préconisons que les parents lisent le livre avant de le mettre dans les mains de jeunes Zèbres.

En effet, ce livre met en évidence beaucoup d’éléments difficiles que peuvent rencontrer les enfants HPI (mais que tous ne rencontrent heureusement pas) et cela pourrait être assez anxiogène. Il aborde notamment la dépression, le suicide, les drogues,…

Enfin, si tout le livre est vraiment objectif et précis, nous sommes restés un peu dubitatifs sur la dernière partie du livre.

L’auteur prend un risque dans ce chapitre « Que faire pour aller mieux » et livre des conseils qui nous semblent assez subjectifs et personnels et assis sur peu de documentation.

« Et s’ils ne veulent pas de toi ? essaie de les copier, de leur ressembler, même si tu dois jouer un rôle », voici un conseil bien étrange adressé aux jeunes HPI pour se faire des amis.

Cette dernière partie n’est pas au niveau de l’ensemble du livre qui est un vrai outil pour aider les jeunes HPI à mieux se comprendre.

Donc nous recommandons de le lire avec vos enfants, et, peut-être, de sélectionner pour eux quelques morceaux choisis.

Vous pouvez commander le livre ici.